Une grossesse sur deux survient sans que la femme ait choisi d’être enceinte et de devenir mère. C’est l’une des principales conclusions du rapport annuel du Fonds des Nations unies pour la population. Des grossesses dites « non intentionnelles » : une « crise oubliée » qui touche 121 millions de femmes par an.
TERRIENNESLa maternité dans tous ses états
Dans le monde, une grossesse sur deux n’est pas choisie, selon les Nations unies
Le nombre alarmant de grossesses non planifiées révèle l’incapacité à faire respecter les droits des femmes, estime le rapport annuel de l’UNFPA sur la population dans le monde. © UNFPA/Ruth Carr04 AVR 2022 Mise à jour 04.04.2022 à 08:19 par TerriennesIsabelle Mourgere
Une grossesse sur deux survient sans que la femme ait choisi d’être enceinte et de devenir mère. C’est l’une des principales conclusions du rapport annuel du Fonds des Nations unies pour la population. Des grossesses dites « non intentionnelles » : une « crise oubliée » qui touche 121 millions de femmes par an.
Choisir ou non de faire un enfant. Pour une femme enceinte sur deux dans le monde, il ne s’agit pas d’un choix. C’est ce que révèle le le rapport annuel du Fonds des Nations unies pour la population, l’agence onusienne pour la santé sexuelle et reproductive : près de la moitié des grossesses dans le monde sont des grossesses non intentionnelles. Chaque année, 121 millions de femmes sont concernées, un chiffre enregistré sur la période 2015-2019.
TERRIENNESLa maternité dans tous ses états
Dans le monde, une grossesse sur deux n’est pas choisie, selon les Nations unies
Le nombre alarmant de grossesses non planifiées révèle l’incapacité à faire respecter les droits des femmes, estime le rapport annuel de l’UNFPA sur la population dans le monde. © UNFPA/Ruth Carr04 AVR 2022 Mise à jour 04.04.2022 à 08:19 par TerriennesIsabelle Mourgere
Une grossesse sur deux survient sans que la femme ait choisi d’être enceinte et de devenir mère. C’est l’une des principales conclusions du rapport annuel du Fonds des Nations unies pour la population. Des grossesses dites « non intentionnelles » : une « crise oubliée » qui touche 121 millions de femmes par an.
Choisir ou non de faire un enfant. Pour une femme enceinte sur deux dans le monde, il ne s’agit pas d’un choix. C’est ce que révèle le le rapport annuel du Fonds des Nations unies pour la population, l’agence onusienne pour la santé sexuelle et reproductive : près de la moitié des grossesses dans le monde sont des grossesses non intentionnelles. Chaque année, 121 millions de femmes sont concernées, un chiffre enregistré sur la période 2015-2019.
Pauvreté, faible niveau d’instruction, conditions de travail, mais aussi exposition à la violence et à la coercition figurent parmi les principaux facteurs de ce phénomène. Mais ils ne sont pas les seuls : le rapport aborde également les raisons qui peuvent expliquer pourquoi certaines femmes n’utilisent pas de contraceptifs. Le manque d’accès à l’information ne semble plus en être la principale cause. Ce non-recours aux moyens contraceptifs peut aussi avoir bien d’autres origines. Certaines femmes, par exemple, éprouvent des réticences à utiliser la contraception en raison d’une inquiétude quant à de possibles effets secondaires ou de mauvaises expériences contraceptives, parfois aussi une faible fréquence des rapports sexuels ainsi que la pression et les objections de l’entourage.
S’ajoutant à la pauvreté et aux retards de développement économiques, un point et pas des moindres, est aussi pointé du doigt : l’inégalité entre les sexes qui entraine des taux élevés de grossesses non désirées.
Autant de facteurs qui témoignent de la pression exercée par la société sur les femmes et les filles pour qu’elles deviennent mères. Une grossesse non désirée ne représente en effet pas nécessairement un échec personnel et peut s’expliquer par le manque d’autonomie octroyée par la société ou par la valeur accordée à la vie des femmes, lit-on sur le site ONU info.
Sonnette d’alarme
Au niveau mondial, on estime que plus de 257 millions de femmes n’ont pas recours à des méthodes sûres et efficaces de contrôle des naissances. Parmi elles, 172 millions n’utilisent tout simplement aucun moyen contraceptif.
Conséquence : plus de 60 % des grossesses non intentionnelles aboutissent à un avortement, 45 % des IVG sont non médicalisées et à l’origine de 5 % à 13 % des décès maternels. Le coût annuel des complications d’un avortement à risque est estimé à 553 millions de dollars (499 millions d’euros).