La formation professionnelle est aussi impactée par les inégalités de genre

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La situation des femmes reste inégale à celle des hommes.

 un vaste programme de formation pour que les femmes puissent participer à parité avec les hommes au monde dans lequel elles vivent. « Se former pour exister », « Se former pour participer » et « Se former pour progresser » sont les savoirs qui sont au centre de la formation des femmes, selon les contextes socio-économiques dans lesquels ces formations prennent place.

L’égalité professionnelle n’est toujours pas acquise en 2020 : salaire, accès aux postes hiérarchiques, recrutement… Les discriminations de genre prennent encore trop de place dans nos entreprises françaises et gangrènent le monde du travail. L’objectif final est évidemment de changer les mentalités pour éradiquer définitivement ce fléau. Mais cela prend du temps, et nécessite un travail de société en profondeur, ainsi les effets ne sont pas immédiats.

Un des leviers déjà existant pour aider à combler cet écart peut se trouver dans la formation professionnelle. En effet, elle est souvent une étape indispensable à une évolution de carrière, pour accompagner à la montée en compétences des individus. Mais là encore, des disparités se font voir.

  • 43 % des femmes ont eu accès à des formations professionnelles en 2018 (+1 % par rapport à 2013)
  • 45 % des hommes (- 2% par rapport à 2013)
  • Salariés du public : 53 % des femmes ont eu accès à une formation, contre 55 % des hommes.
  • Salariés du privé : 39 % des femmes ont suivi une formation, contre 42 % des hommes.
  • Indépendants : 31 % des femmes ont suivi une formation, contre 27 % des hommes.
  • En recherche d’emploi : 33 % des femmes contre 31 % des hommes.
  • Sans activité : 14 % des femmes contre 13 % des hommes.

De plus en plus de mesures sont prises pour réduire les discriminations de genre en entreprise. Parmi elles, l’obligation pour les organisations de plus de 50 salariés de publier leur index d’égalité professionnelle. Si des employeurs reprennent parfois ces actions davantage comme des éléments de communication que de véritables engagements internes, le sujet a sa place dans l’espace public et met en lumière un problème systémique profond.

Les femmes ont davantage envie de se former

Les femmes estiment plus souvent que les hommes avoir besoin de se former, et en expriment aussi plus souvent l’envie. C’est particulièrement vrai chez les femmes qui ont déjà bénéficié d’une formation : on sait que la propension à se former est globalement plus importante chez les personnes qui en ont déjà fait l’expérience.

Les femmes qui ont déjà suivi une formation sont donc près de 40% à penser avoir besoin d’une formation professionnelle, et 50% à en avoir envie. Les hommes dans la même situation se positionnent 6 à 7 points de pourcentage en retrait de leurs collègues féminines.

Hommes et femmes, en revanche, se différencient assez peu quant aux motifs de non-formation. Les femmes invoquent un peu moins souvent que les hommes l’absence de proposition ou le refus de l’employeur (3 points d’écart au total), et aussi souvent qu’eux les difficultés matérielles.

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